Pastelliste

Dominique Gerard

née en 1950
vit et travaille à Genève (GE)

 

C’est une histoire d’amour entre les bâtonnets de pastel et Dominique. Une histoire qui date depuis sa retraite il y a 7 ans environ. Le pastel lui permet d’exprimer sa passion pour la nature, la lumière, la transparence… L’utilisation du pastel est infinie. Une touche de couleur puis une autre, un trait appuyé, un trait estompé et la magie opère, le sujet apparaît.

 

L’histoire et l’esthétique d’un art très prisé
«Mariage d’amour de la couleur et du dessin» (José-­‐Maria de Heredia), le pastel fascine par sa texture crayeuse et par l’éclat de ses teintes. Conçu au départ pour rehausser les dessins, le pastel gagne peu à peu ses lettres de noblesse et devient un art à part entière. Maurice Quentin de La Tour et ses portraits plus vivants que nature, Jean-­‐Etienne Liotard et sa précision captivante, Edgar Degas et ses danseuses aux tutus éclatants comme des bouquets, ou encore Odilon Redon et ses couleurs irradiantes, représentent les principaux artistes qui ont haussé le pastel au rang d’art majeur entre le XVIIIe et le XIXe siècle.
A côté de ces pastellistes renommés, une pléiade d’artistes, grâce au pastel, se sont aventurés hors des sentiers battus : Adélaïde Labille-­‐Guiard, John Russel, Eugène Boudin, Jean-­‐François Millet, Edouard Manet, Berthe Morisot, Mary Cassat, James McNeill Whistler, William Merritt Chase et bien d’autres encore…